Je viens de
terminer Vers chez les blancs, le dernier Djian, voici ce que j'en
pense.
Il paraît
qu'il est très critiqué, en mal, ce que je déplore. Que ceux qui
le descendent fassent mieux, après on pourra discuter.
Avec ce livre,
j'ai retrouvé le Djian de Zone érogène, avec un
vrai style et une capacité évidente à embarquer son
lecteur.
On peut aisément
se laisser porter par l'auteur, se demander où il nous emmènera et ne pas
le découvrir avant la dernière page, et encore...
Il me laisse
perplexe, je déplore quand même un peu le fait que l'on n'aboutisse nulle
part, mais malgré cela, le charme opère.
Côté
technique, on retrouve sa haine du point-virgule, l'usage des subjonctifs (correct et
c'est à noter, il écrit en français !), son art des rebondissements,
sa culture tous corps d'état si j'ose dire.
Pour ceux qui
sont intéressés par les choses sexuelles (et je crois qu'ils sont nombreux),
ce livre peut être très instructif, puisqu'il nous parle de l'art du bondage
japonais (Nawa Shibari), du bon usage des plumes, de touristes japonaises,
à suivre...
Il souligne
par ailleurs différents problèmes de société, et son regard
perçant et lucide, ses conclusions (?) donnent à réfléchir. |